Plus responsable, plus authentique, plus local… les Français aspirent désormais à une consommation plus raisonnée du voyage. Et les souvenirs de vacances dans tout ça ?
]]>Plages bondées, restaurants insipides et hôtels standardisés, tel fut le modèle des vacances idylliques des années 80 : en dehors du Club Med, point de salut. Et cette décennie insouciante a toujours de beaux restes. Il suffit pour s’en convaincre de considérer les tristes ensembles de béton de la Grande Motte, de Cancùn ou de Palma.
Ces temples de la consommation touristique proposent à leurs ouailles une tout aussi triste marchandise : les souvenirs de vacances. Boules à neige au design douteux, sets de table ou serviettes, mugs et aimants, cartes postales au graphisme inchangé depuis 20 ans… Le tout fabriqué en Chine avec une empreinte sociale et environnementale faramineuse.
Cependant, un tournant est à l’oeuvre. Les vacanciers aspirent à plus d’authenticité et de responsabilité dans leur manière de voyager. On part moins volontiers à Bali, on lui préfère désormais l’Indre-et-Loire, le Massif Central ou les Cévennes, pas moins instagrammables mais moins courus des touristes.
Ce virage à 180° a trouvé dans le covid un allié, qui a converti l’ensemble des Français contraints de voyager dans l’Hexagone depuis 2 ans. Des initiatives salutaires militent pour cette conversion au slow tourisme, parmi lesquelles Chilowé, les Others ou 2 jours pour vivre.
Le changement s’opère lentement, et le chemin à parcourir reste important. Les produits bas de gamme made in China trônent encore trop nombreux dans les étals des boutiques de souvenir. Un sachet de lavande fabriqué à Guangzhou, un mug breton produits dans le Sichuan, ces oxymores feraient rire si elles n’étaient pas une réalité.
A sa mesure, Atelier Vauvenargues souhaite participer à cette petite révolution en créant des souvenirs esthétiques, fabriqués en France et respectueux de l’environnement. Mais aussi en proposant des objets qui ont du sens, remettant le local au coeur de nos préoccupations et célébrant le patrimoine de nos régions : Marseille, les Calanques, l'Ile d'Yeu, l'Ile de Ré, et bientôt beaucoup d'autres contrées...
Vive le souvenir made in France !
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Objet-phare du début du XXe siècle, la carte postale connaît depuis un lent mais irrémédiable déclin. A l'heure du tout-digital, elle semble pourtant retrouver une nouvelle vigueur.
]]>A la fin du XIXe siècle, la soif de communication et l'industrialisation des services postaux rendent possible la naissance de la carte postale. Ce petit carton illustré s'impose rapidement comme un moyen efficace de transmettre des informations : à la veille de la Grande Guerre, 800 millions de cartes postales sont envoyées chaque année en France.
Mots doux, récits de vacances, courtoisies familiales... On connaît les occasions classiques de griffonner quelques mots au dos d'un carton postal. On le sait moins, les plusieurs levées quotidiennes des boîtes aux lettres permettaient un usage quasi instantané de la carte postale-SMS. Sylvain Tesson raconte d'ailleurs avoir vu un spécimen marqué des lignes suivantes : "Serons finalement disponibles pour dîner ce soir." Un véritable texto !
Après ses heures de gloire, la carte postale a été ringardisée par les nouveaux moyens de communication : fax, Minitel, Internet, SMS... reléguant le petit rectangle aux antiquités des musées et des bouquinistes. La carte postale est devenue has-been, ses couleurs criardes, ses visuels démodés.
Alors, finie, la carte postale ? Pas si sûr ! Dans sa Théorie de la carte postale, Sébastien Lapaque exalte l'usage de la carte postale comme geste poétique autant que comme un art de vivre. Et fait de cet objet suranné une manière moderne d'être au monde, un éloge de la lenteur et une fuite des écrans. Et son renouveau passe aussi par la création. Comme Atelier Vauvenargues, des artistes et photographes renouvellent le genre et donnent un nouveau souffle à cet objet centenaire, avec des créations originales made in France.
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Fidèles, imaginaires ou fantasmées, les cartes n'ont jamais autant passionné. Un engouement que décrypte Le Monde du 24 mai avec sa une évocatrice : "Cartomania".
]]>Dépassée, la carte ? Bien au contraire, elle ne s'est jamais aussi bien portée. Ceux qui prédisaient la mort de la bonne vieille carte Michelin en sont pour leur frais : elle revient en force via l'essor des GPS, Google Maps, et autres cartes collaboratives. Au point de cartonner : les atlas caracolent en tête des ventes, tandis que l'émission d'Arte Le Dessous des Cartes rassemble des audiences de prime-time.
Longtemps apanage de l'IGN, la carte se démocratise. Désormais, elle est omniprésente sur nos smartphones via Google Maps, Deliveroo, Strava ou Géovélo. Mais surtout, chacun peut apporter sa contribution et enrichir ces cartes collaboratives.
Désormais, tout le monde peut s'improviser cartographe. D'autant que l'IGN a rendu ses données accessibles gratuitement depuis le 1er janvier 2021. Une aubaine pour les néo-cartographes de tout poil : Boris Mericksay, Jules Grandin des Echos, Xemartin Laborde, Pablo Raison et bien d'autres. Et Atelier Vauvenargues n'échappe pas à la règle...
Retrouvez l'article complet du Monde du 24 mai ici 🗞️
]]>Bonaparte n'avait pas tort : la géographie raconte l'Histoire d'un pays. Mais l'Histoire est elle-même une résultante de la géographie. Pas de Roquefort sans rocher du Combalou, pas de Camembert sans Normandie.
Atelier Vauvenargues a voulu réconcilier bonapartistes et anti-empereur avec cette carte de France des fromages. Aussi géographique qu'historique, elle nous plonge dans la belle époque des étiquettes de fromage vintage. Bariolée et chatoyante, cette France hume bon le fromage au lait cru : Reblochon, Camembert, Roquefort, Maroilles, tout un programme. Comme pour le vin ou les eaux-de-vie régionales, on assiste aux prémices du marketing visuel.
Le projet de cette carte commence par un constat : le riche patrimoine religieux parisien est trop méconnu. Pour pouvoir mieux apprécier son ampleur et sa diversité, Atelier Vauvenargues décide de le représenter sur un seul document : une carte des églises de Paris.
Une fois terminée, la carte est religieusement encadrée dans un écrin à sa mesure. Première carte dessinée d'Atelier Vauvenargues, elle ouvre la voie à d'autres projets : la carte dessinée des régions naturelles françaises, la carte des cathédrales de France, celle des Châteaux de la Loire, des musées ou des gares parisiennes... Partagée sur les réseaux sociaux du Diocèse de Paris avec la complicité de son Service Communication, la carte a touché plus de 10 000 personnes 😍 !
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